« Pour s’initier, déguster, savourer, apprendre les mélanges, cuisiner au thé et goûter ses bienfaits ! » nous promet 1001 secrets sur le thé de Lydia Gautier. Inutile de vous dire que pour la fan de thé que je suis, les copines qui m’ont offert ce livre ne pouvaient pas mieux tomber ! Je ne sais plus sur quel blog de thé j’avais découvert l’existence de ce bouquin, sûrement celui de Mademoiselle Thé, mais j’avais vraiment vraiment envie de le lire. Clairement, c’est un indispensable si vous avez envie d’en savoir plus sur le thé !
1001 secrets sur le thé est vraiment un livre très complet, on y apprend beaucoup de choses. Tout est clairement expliqué, sans rentrer dans des détails trop compliqués, avec une vraie pédagogie et une vraie passion pour le produit qui transparait entre chaque ligne 🙂 J’ai adoré le début, consacré à « l’éventail des 1001 thés ». Plus que ça même, je me suis plongé dedans avec délectation. Surtout, j’ai eu une immense révélation à la lecture de ce livre. Moi qui était intimement persuadée que j’étais une fan de ce qu’on appelle le thé noir, j’ai découvert qu’en fait non… c’est le thé rouge que j’aime ! Et non, le thé rouge n’est pas du rooibos… 😉 Je ne vous perds pas, petit recap des 6 types de thé existant (vous saviez qu’il en existait autant ?) :
– Le thé blanc, peu travaillé et très délicat.
– Le thé vert, dont la feuille est « fixée » pour empêcher toute oxydation.
– Le thé jaune : un thé totalement inconnu au bataillon pour ma part. Sa feuille est « fixée », comme pour du thé vert, mais sous couvert de paille, avant de subir une légère fermentation. Ce sont des thés rares et chers, j’ai très envie d’essayer d’en déguster un jour du coup.
– Le thé bleu-vert ou wulong : là encore, je ne connaissais pas du tout ce thé, à mi-chemin entre vert et thé rouge.
– Le thé rouge international : c’est celui-là qu’on dénomme communément en Europe « thé noir », mais les Chinois le dénomme « thé rouge » en raison de la teinte fauve que prennent les feuilles une fois mouillées.
– Le thé noir, ou thé vintage : il s’agit de thés ultras sombres, dont les feuilles sont fermentées.
Lydia Gautier a mis au point un ingénieux éventail des flaveurs (un nom créé par l’auteur pour expliquer une subtile combinaison entre saveurs, arômes et textures).
La suite de 1001 secrets sur le thé a aussi été très instructive, j’ai adoré les 2 parties consacrées à l’art de la préparation et à l’art de la dégustation. J’ai ensuite parcouru plus rapidement les chapitres consacrés à la cuisine au thé, ils n’en restent pas moins très intéressants mais ce n’est pas trop mon truc pour l’instant. J’ai largement préféré la fin du livre, et son focus « bien-être » associé au thé. Je vous recommande notamment le petit paragraphe consacré à la théine, qui est donc la même molécule que la caféine. Café et thé sont donc deux « excitants », mais le thé se situe plus du côté de la stimulation que de l’excitation du café : je vous laissez aller lire pourquoi, une question de biodisponibilité 😉 On a aussi quelques petites recettes de cosmétiques intégrant du thé, un clin d’œil pour les beauty-addict qui lisent ce blog.
En conclusion, je vous recommande plus que fortement 1001 secrets sur le thé de Lydia Gautier, on y après plein de choses et c’est vraiment un indispensable pour les amateurs de thé 🙂 Lydia Gautier est une vraie passionnée, c’est un vrai plaisir de la lire. Pour tout vous dire, j’hésite même à le ranger à côté de mes nombreuses boîtes de thés, histoire de vérifier un peu certaines infos avant infusion 😉


2 Comments
Merci pour cette petite analyse. J’ai entraperçu cette ouvrage il y a quelques jours et maintenant je comprends mieux son intérêt! Pour la liste du Père Noël ça risque d’être long alors disons… la liste du lapin des Cloches de Pâques… du Lapin? de la Poule?
J’aime beaucoup ton concept de liste du lapin 😉 Excellente idée !